Bonjour, Rennes ! Aujourd'hui, deuxième et dernier jour du colloque sur la #SouverainetéNumérique https://souvnum.sciencesconf.org/ Notez la partie internationale au début, où on parlera de la vision des autres (Chine, Afrique, Russie).
Et, sinon, il fait chaud mais c'est loin d'être une canicule.
On commence en retard, à cause de la chaleur (non, du réseau, qui empêche le distanciel).
Ce matin, l'international : visions de la souveraineté depuis les Zôtres.
Mathilde Velliet commence avec « la conception américaine [sic] de la souveraineté numérique »
#SouvNum
Les USA ne parlent pas de souveraineté numérique car ce sont déjà eux qui dominent.
[Logique]
Julien Nocetti fait la même chose pour la Russie : leur conception de la souveraineté numérique.
Les printemps arabes ont beaucoup marqué les dirigeants russes, leur faisant craindre d'être renversés par l'Internet.
Loi russe pour un Internet souverain en 2019. Souvent présentée de manière caricaturale, surtout aux USA (où nationalisation = goulag).
Paul Alain Zibi Fama explique maintenant la vision africaine de la souveraineté numérique.
Il pointe que, pour l'instant, il n'y a pas de prise de conscience. (Malgré le fait que la plupart des services soient gérés à l'extérieur.)
Il insiste aussi sur la nécessite du renforcement des capacités (formation).
Paul Alain Zibi Fama répond que la Chine vend beaucoup de « produits de cybersécurité » en Afrique car ils sont moins chers.
« La Chine et la Russie apparaissent comme des modèles [de souveraineté numérique] en Afrique. »
Et on finit chez nous avec Alix Desforges sur « la conception française de la souveraineté numérique »
[Vercingétorix et Jeanne d'Arc aiment ce message.]
Citer Bellanger comme celui qui a popularisé le concept de souveraineté numérique, bof. (Il avait écrit un article débile dans le Monde https://www.bortzmeyer.org/google-le-dns-et-les-medias.html)
« Les débats en France sont très polarisés. » Pas seulement sur la souveraineté numérique :-)
Karine Favro attaque après le déjeuner avec les stratégies d'influence des étrangers désinformateurs.
Elle explique bien que le problème est plus compliqué que dans les discours ministériels/ARCOM.
#SouvNum
Dans le chat Zoom, un type suggère de soumettre les algorithmes à « la régulation des autorités ».
On autorise le XOR, quand même ?
Ça fait drôle de suivre la conf' de Karine Bannelier sur le cyber-espionnage dans la ville où a eu lieu le fameux deuxième procès Dreyfus.
« L'armée considère que le cyber-espionnage est une cyber-attaque. » À ce compte-là, on est en cyber-guerre en permanence.
C'est assez space, un exposé sur la régulation du cyber-espionnage.
« Le sujet est passionnant. » Les juristes ont des drôles de passions.
« Tout cela, c'est de l’opinio juris. » Et en plus, ielles parlent latin.
@bortzmeyer J'imagine bien ta tête 🤣